Alors, mérule ou pas mérule ? L’évaluation nous le dira !

Toute construction en bois peut être soumise aux attaques biologiques des champignons. Un diagnostic mérule et une éventuelle expertise sont d’autant plus nécessaires dans le cas d’un achat ou d’une vente d’un bien immobilier. Il est important de mesurer le taux d’humidité du support (méthodes résistives et capacitives en fonction de la nature du support), un taux minimal étant requis pour le développement des champignons. Autre point important, l’identification des champignons, ils sont lignivores (qui dégradent le bois) ou lignicoles (dommages esthétiques ... mais aussi possiblement atteinte à la santé des habitants) tout comme la pourriture, rhizomorphes, sporophores…

Qu'est-ce-que la mérule ?

La mérule est un champignon lignivore, c’est-à-dire qui mange le bois. Bien qu’originaire de nos forêts, elle se plait actuellement mieux dans nos bâtiments. Elle peut se trouver sous deux formes selon son environnement :

Forme mycélium

Elle est mis en évidence par la présence d’un « tapis » cotonneux blanc et épais formé de nombreux filaments enchevêtrés. Celui-ci est souvent observée à l’obscurité (dans les caves sans fenêtres, dans la terre, sous les planchers, derrières les doublages, dans les maçonneries, etc.).

Forme sporophore

Le sporophore correspondant à une croûte relativement plate et colorée (rouille, orange, jaune ou marron) posée ou accrochée sur le milieu (sol, bois, solives, pierres, etc.). Cet élément porte les spores qui sont à l’origine de futurs champignons. Lorsqu’il est âgé, il vire du rouille vif au noir et dégage une odeur forte et désagréable.

Contrairement aux autres Basidiomycètes et Ascomycètes lignivores, la Mérule pleureuse et de façon générale toutes les espèces de Mérule, fabriquent des cordons tubulaires appelés syrrotes. Ces organes ont la particularité de transporter l’eau si les conditions environnementales ne sont pas favorables.